Est- ce que je fais le bon choix? Est ce que je ne suis pas en train de commettre une monstrueuse erreur de jugement? N’est ce pas égoïste de chercher à créer un emploi que j’aime mais qui ne rapporte pas beaucoup d’argent alors que j’ai un conjoint qui travaille dur, des enfants? Et si ça ne marchait pas? Quelles conséquences pour moi et les miens? Est ce que je saurais retourner sur le marché du travail sans trop de dégâts?
Le syndrome de l’imposteur
Ces questions, je suis sure que vous vous les êtes toutes posées au moins une fois depuis que vous avez choisi de travailler en solo. Parce-que ce sont des angoisses que nous vivons tous et toutes. La peur d’échouer, la peur de réussir, la difficulté de sortir de sa zone de confort, la peur de l’inconnu, du changement, de la nouveauté... être indépendant, c’est joli sur le papier mais c’est aussi un questionnement perpétuel, n’est ce pas?
Et dans les périodes de transition, quand l’argent ne rentre pas encore, que les clients se font attendre, que le temps parait long vient ce moment où on se sent un peu perdu et où l’on commence à douter. Douter de soi, de ses choix, de sa propre légitimité ( le fameux syndrôme de l’imposteur dont je parle souvent avec mes collègues freelances).
Se reconnecter à ses envies
Heureusement, il existe un outil très simple pour mettre un terme à ces atermoiements sans fin et recommencer à avancer, sereinement et avec l’énergie gonflée à bloc. Il faut se reconnecter à ses envies. Si vous doutez, si vous vous sentez bloqué, c’est que la prise a été débranchée: vous n’êtes plus connecté avec l’essence de votre projet. Il faut alors aller rechercher cette envie et la réactiver.
Comment? En deux points très simples:
- Parler de son projet à un proche
- Etre attentif à ses sensations physiques
Après cet entretien, je me sentais bien, « droite dans mes bottes ». Pourquoi? Parce que j’étais :
- Alignée
- en cohérence avec mon projet professionnel
- Connectée à mes envies profondes
Cet entretien a définitivement levé le voile sur ma vocation et m’a donné toute l’énergie dont j’ai besoin pour reprendre le chemin de l’entreprenariat, le coeur léger et la tête pleine de nouvelles idées.
On ne peut pas espérer être motivé, ni être créatif, ni même heureux dans son travail si l’envie n’y est plus. Et quand les mots manquent, les sensations corporelles sont de précieux indicateurs, en un mot, est ce que ce que je fais aujourd’hui me fait toujours vibrer?
Et vous, les freelances, ce que vous faites vous fait-il vibrer? Comment vous sentez vous quand vous parlez de votre projet? Venez nous le raconter dans les commentaires!